Le loueur en meublé non professionnel (LMNP) est un statut particulier reconnu à une catégorie de promoteurs de logements locatifs. Consacré par le code général des impôts, il permet à l’intéressé de bénéficier d’un régime fiscal d’exception. Retour sur les conditions d’obtention d’un tel statut et les avantages y afférents.
Comment investir en LMNP ?
Avant tout, il faudra comprendre le concept de la location en meublé. En effet, cela consiste à mettre un appartement, décemment équipé, à disposition d’une tierce personne, contre des loyers mensuels. Pour réaliser un investissement en LMNP, il faudra déjà remplir cette condition préalable fixée par la loi Alur. En outre, la loi exige des conditionnalités au promoteur qui entend bénéficier de ce statut particulier.
LMNP : comment bénéficier du statut ?
À la différence du loueur en meublé professionnel, le LMNP ne doit pas vivre exclusivement des loyers issus de son bien. Pour ce faire, la loi oblige le candidat LMNP à justifier que ceux-ci ne dépassent pas 50 % du total de tous ses revenus. En outre, le loueur est tenu de déclarer des revenus locatifs annuels, inférieurs ou égaux à 23 000 €.
Les avantages fiscaux du LMNP
Pour réussir son investissement immobilier, il est utile de se documenter. Bien au-delà, le LMNP doit s’informer sur les facilités fiscales qui lui sont accordées. À ce titre, deux régimes fiscaux sont prévus.
LMNP Censi-bouvard
Ce dispositif est destiné aux LMNP ayant acquis des immeubles neufs. Ces derniers bénéficient alors d’une réduction d’impôt équivalant à 11% de la valeur du bien mis en location, à hauteur de 300 000 € au maximum.
LMNP BIC
Les revenus locatifs du LMNP sont considérés comme des profits commerciaux. Ils sont donc soumis au régime des bénéfices industriels et commerciaux (BIC). À ce niveau, deux sous-catégories d’investisseurs sont retenues.
Il s’agit d’abord des bailleurs déclarant plus de 72 600 € de bénéfices annuels. Ceux-ci sont alors soumis au régime réel et peuvent déduire les charges du montant imposable. Viennent ensuite les loueurs soumis au micro-BIC et dont les recettes locatives annuelles sont inférieures à 72 600 €. Cette catégorie d’investisseurs jouit d’une réduction fiscale de 50 %.